Les espèces exotiques envahissantes (EEE) représentent une menace pour la biodiversité, la qualité de la nature et même les infrastructures. Certaines plantes se propagent de manière agressive, supplantant ainsi les espèces indigènes et perturbant les écosystèmes. Pour faire face à cette problématique, une proposition de code de bonnes pratiques pour le secteur de l’horticulture ornementale en Belgique est actuellement sur la table. Il s’agit d’un ensemble de mesures visant à prévenir l’introduction et la propagation des EEE. Cette proposition est un premier projet, élaboré par naturalscience, et sert de point de départ pour la concertation avec le secteur.
La proposition comprend six axes d’action majeurs : disposer de connaissances solides sur la législation en vigueur, appliquer des mesures de biosécurité, arrêter la vente des espèces figurant sur la liste prioritaire, proposer des alternatives non envahissantes, participer au suivi des espèces envahissantes, et informer activement les clients et les collaborateurs.
Les entrepreneurs de jardins ont, en particulier, un rôle clé à jouer. Ils déterminent souvent quelles plantes sont effectivement utilisées dans les jardins privés et les projets publics. En faisant des choix réfléchis, en conseillant correctement leurs clients et en signalant les plantes suspectes, les entrepreneurs de jardins peuvent occuper une position stratégique dans la prévention de la propagation des EEE. De cette manière, ils contribuent non seulement à la préservation de la nature, mais aussi à la qualité et à la durabilité de leurs propres projets.
Ces mesures ne sont pas encore définitives. Elles feront l’objet de discussions avec le secteur dans les mois à venir, avec pour objectif d’aboutir à des accords réalisables et largement soutenus. Vous souhaitez rester informé de ce type de dossiers et/ou faire entendre votre voix sur les différentes plateformes, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Parlez-en au sein de votre association pro4green. Vous n’êtes pas encore membre ? N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre association pro4green.
© Yves Heirman
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