Moins de paperasse, plus d’impact : simplification administrative
Le secteur du paysage est un maillon essentiel dans la lutte contre les défis climatiques. Pensons à la végétalisation des villes, au renforcement de la biodiversité ou encore à la lutte contre les îlots de chaleur. Mais alors que le secteur mise sur des solutions vertes, les obligations administratives restent lourdes et souvent superflues.
Un secteur de gens de terrain, pas de bureaucrates
Comme le souligne Pro4Green avec justesse : le secteur du jardinage est en grande partie composé de micro-entreprises et d’indépendants. Des personnes qui passent leurs journées dehors, par tous les temps, pour rendre notre environnement plus vert et plus résilient. Attendre d’eux qu’ils remplissent des formulaires le soir, avec des informations que l’administration possède souvent déjà, n’est pas réaliste. Moins de paperasse signifie littéralement : plus de temps et d’énergie pour avoir un réel impact.
Attention politique
La ministre Éléonore Simonet, en charge des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, a récemment présenté la deuxième partie de sa note de politique à la Chambre. Elle y met l’accent sur l’amélioration du statut social des indépendants, davantage d’opportunités d’emploi et une pension plus décente. Elle reconnaît l’importance de la simplicité et du soutien, en particulier pour les petits indépendants.
L’appel est clair
Si nous voulons vraiment que le secteur du jardinage continue de contribuer aux solutions climatiques, il faut aussi rendre leur travail concrètement possible. La simplification administrative n’est pas un luxe, mais une condition de base.
Moins de paperasse. Plus de plantes. Plus d’impact.
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© Yves Heirman