En 2024, l’économie belge a connu une croissance de 1,0 %, ce qui est mieux que la moyenne de la zone euro. Mais derrière ce chiffre national se cachent des différences régionales. La Flandre a traversé une période difficile, marquée par un recul de l’industrie et du secteur de la construction, ce qui s’est également fait sentir chez les PME actives dans l’aménagement et l’entretien de jardins. La baisse du nombre de permis de construire, surtout en Flandre, a réduit la demande de nouveaux jardins, augmentant ainsi la concurrence.
En Wallonie, la croissance a été légèrement meilleure, notamment grâce aux contrats de défense. Bruxelles a été la plus touchée, notamment en raison de la fermeture de l’usine Audi à Forest. Se projeter vers 2025 et 2026 reste difficile. La croissance attendue pour la Belgique reste modeste : 0,7 % en 2025 et 0,8 % en 2026.
La Wallonie pourrait temporairement bénéficier des dépenses de défense accrues, tandis que la Flandre, très dépendante des exportations, est plus vulnérable aux incertitudes géopolitiques comme la guerre commerciale avec les États-Unis. En parallèle, à partir de 2026, les investissements européens pourraient donner un nouvel élan, surtout en Flandre, grâce à son secteur technologique lié à la défense.
L’avenir reste incertain. Les conflits commerciaux, les tensions politiques et les chocs mondiaux imprévus peuvent rapidement faire dérailler les prévisions. Pour les PME, cela signifie que l’agilité, la diversification des risques et la collaboration sont plus cruciales que jamais.
Un conseil, cependant, reste incontournable : en tant que jardinier-paysagiste, vous avez tout intérêt à rejoindre votre fédération professionnelle Pro4Green. L’avenir du secteur, votre avenir, s’y discute entre collègues – ensemble, nous cherchons toujours des solutions.
© Yves Heirman
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