Les charges administratives belges pèsent lourdement sur les entrepreneurs de jardins. Chez Pro4Green, nous le savons. C’est pourquoi nous profitons de la dynamique politique renouvelée pour appeler les cabinets à une réforme en profondeur, dans l’intérêt tant de vous, l’employeur, que de vos collaborateurs.
Notre message est clair : la réglementation actuelle ne tient pas compte de la réalité du terrain. Le travail des entrepreneurs de jardins est flexible, dépendant de la météo et variable par nature, mais la législation reste rigide et fondée sur des modèles dépassés. Cela mène à de la frustration, une perte de temps et une baisse de productivité.
L’article traite de la problématique de la surcharge administrative à laquelle les entrepreneurs de jardins en Belgique sont aujourd’hui confrontés. Les règles et systèmes qui sont censés soutenir leur travail font souvent l’inverse : ils sont complexes, chronophages et non adaptés à la réalité du secteur. Des points critiques sont soulevés, notamment en matière d’administration salariale, d’enregistrement de présence, de déclarations numériques, de travail à temps partiel et de concertation sociale.
Mais bien que l’article regorge de suggestions concrètes et d’exemples, il traite en essence de quelque chose de fondamental : le besoin d’une législation qui soit praticable et humaine.
Ce dossier n’est pas nouveau ! Il a bel et bien une histoire. Pro4Green, qui opérait alors sous le nom de BFG-FBEP, a pris l’initiative il y a des années déjà, en collaboration avec d’autres secteurs, de s’atteler à la simplification administrative. Sous l’égide du Conseil Supérieur des Indépendants et des PME, une liste impressionnante de pas moins de 128 propositions concrètes a été établie. Et cela ne concernait encore que la réglementation fédérale. Ce chiffre souligne à quel point le problème est enraciné, et combien d’opportunités existent pour améliorer la situation.
L’article fait ressentir une chose : celui qui dirige aujourd’hui une entreprise dans le secteur vert veut avant tout une chose – avoir l’espace nécessaire pour bien faire son travail. Et cela ne va pas de pair avec un enchevêtrement de règles et de guichets, mais avec un gouvernement qui coopère au lieu de faire obstacle.
© Yves Heirman
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