En tant qu’entrepreneur de jardins, vous travaillez quotidiennement dans des environnements où les tiques sont particulièrement présentes : broussailles, herbes hautes, lisières boisées. Ces petits parasites représentent un risque sanitaire important, car ils peuvent transmettre des maladies comme la maladie de Lyme ou l’encéphalite à tiques (TBE). Une piqûre peut suffire à infecter une personne après 12 à 24 heures, en particulier si la tique est porteuse de bactéries Borrelia ou de certains virus.
Pour aider les professionnels du secteur vert à se prémunir contre ces risques, l’article fournit des conseils pratiques, centrés sur la prévention, la détection et la réaction en cas de piqûre. Il insiste sur l’importance de la carte du risque de tiques en Wallonie, accessible via le Géoportail. Cette carte permet de visualiser la répartition des tiques et des agents pathogènes, et d’adapter les mesures de prévention selon chaque chantier. L’inventaire scientifique qui l’alimente est riche en données géoréférencées, consultables également via Google Earth.
Sur le terrain, les recommandations sont claires : porter des vêtements longs et clairs, utiliser des répulsifs comme le DEET ou l’icaridine, limiter le contact avec la végétation, contrôler la peau après chaque journée, et informer les équipes. En cas de piqûre, un protocole de retrait précis est à suivre, accompagné d’une désinfection, d’une surveillance prolongée, et éventuellement d’une prophylaxie antibiotique dans les zones à risque élevé. Pro4Green encourage aussi une communication proactive avec l’équipe via QR-codes, fiches et affiches, pour que la prévention devienne un réflexe partagé.
© Yves Heirman
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